Après une longue blessure aux ischio-jambiers, Romain Loursac a enfin disputé son premier match de Top 14 le week-end dernier. Avec 12 points et une victoire à la clef. Dans sa deuxième chronique, l’arrière du LOU revient également sur l’épidémie de parotidite qui touche le club lyonnais. Non sans humour.
"Avant le match contre le Stade Français (19-6), j’étais assez stressé. D’habitude, je suis plutôt détendu avant les matchs. Mais là, c’était mon premier match en Top 14, on avait l’obligation de victoire, beaucoup de pression, on jouait à la maison, c’était la reprise pour moi. J’appréhendais un peu. Je languissais de reprendre.
C’est frustrant de voir les copains jouer et d’être coincé devant sa télévision. Avec le staff médical, on a bien fait attention de ne pas reprendre trop tôt. J’ai une fragilité au niveau des ischio-jambiers, il ne fallait pas que je "re-pète". A partir de la 50ème minute, j’avais les mollets qui commençaient à se raidir. Mais je suis plutôt content, je suis sorti à la 72ème, je ne pensais pas tenir autant. Première réussie.
"On a une épidémie de parotidite"
Tout va bien au club, à part que tout le monde gonfle des joues (rires). On a une épidémie de parotidite. C’est très contagieux, ça s’est répandu très vite. Le matin, on se regarde tous dans le miroir en se levant. Au début, on le prenait à la rigolade mais aujourd'hui, ça nous inquiète un peu plus. J'espère que tout va vite revenir dans l'ordre car ça commence à devenir sérieusement handicapant pour les joueurs malades et pénalisant pour nous de perdre autant de joueurs.
J’ai regardé Real-OL, Madrid c’est compliqué. 4-0, c’est lourd quand même. Après, je pense qu’ils ont un peu lâché dans la tête en deuxième mi-temps. Il manquait Maxime* (Gonalons) aussi (sourire)."
*Maxime Gonalons est également chroniqueur sur lyoncapitale.fr
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