Environ un millier de supporters français et étrangers principalement des ultras ont participé à la manifestation nationale initiée par des membres du virage sud de Lyon. Alexandre surnommé Lex, touché par un tir de flash-ball, le 19 octobre dernier, s'est confié au micro de Lyon Capitale.
Ils ont réussi leur coup. Les organisateurs de la manifestation nationale (voir l'émission l'Autre Direct) pour "un football sans flash-ball" sont parvenus à réunir samedi à Lyon plus de 1000 ultras venus de Montpellier, Caen, Lens, Metz, Paris et Montpellier, mais aussi Anderlecht (Belgique), Vicenze (Italie) et Genève (Suisse). Dans une ambiance festive et colorée par des étendards et torches, les manifestants encadrés par de nombreux policiers ont scandé de nombreux slogans tels que "supporters pas criminels", "contre la répression policière", "justice pour Lex" ou encore "liberté pour les ultras".
Quelques minutes avant le départ du cortège, l'avocat d'Alexandre (Lex), Maitre Florian Geloso est revenu sur les faits survenus, le 19 octobre dernier, avant la rencontre OL - Montpellier (5-1). "Alexandre a été touche à la tête alors qu’il est formellement interdit de viser la tête, a-t-il expliqué. S’agit-il d’une balle perdue ou a-t-il été pris pour cible au mépris des règles d’engagement les plus élémentaires ?".
Plainte déposée, enquête de police
Le mystère demeure puisque une enquête interne du Pôle contrôle, déontologie et discipline de la direction départementale (PCDD) de la Sécurité publique du Rhône est toujours en cours. Une plainte contre X a été déposée par le jeune supporter de l'OL. Très touché par la mobilisation de ses camarades ultras, Alexandre (Lex) a accepté de se confier au micro de Lyon Capitale.