Sylvain Garde, 38 ans, qui participera en compagnie d’un autre Lyonnais à la Haute Route Alpes du 18 au 24 août, livre son regard sur le passage du Tour de France à Lyon ce samedi 13 juillet.
Il ne quitte jamais son vélo. Même lors de sa venue jeudi dans les locaux de Lyon Capitale, Sylvain Garde, licencié à l’Entente cycliste Olympic villeurbannais (ECOV), a fait une entrée remarquée : vélo à la main et tenue complète de rigueur. Passionné par la Petite Reine “depuis toujours”, le Lyonnais participe depuis quinze ans à de nombreuses courses. Un véritable hobby. “J’aime vraiment le goût de l’effort, confie-t-il. J’éprouve des sensations à vélo que je ne retrouve pas dans d’autres sports.”
“La plus grande course du monde”
Sylvain Garde (aucun lien de parenté avec Rémi, l’entraîneur de l’OL) se réjouit du passage cette année du Tour à Lyon : “Quoi qu’on en dise, ça reste la plus grande course du monde.” Et d’étayer ses propos : “Le Tour de France, c’est le pinacle au niveau de la difficulté, de l’intensité et de la médiatisation. Le fait d’avoir une étape à Lyon, dans une belle région comme la nôtre, c’est vraiment appréciable.” Alors se pose inévitablement la question du dopage. Cette donnée peut-elle atténuer l’engouement du public pour les coureurs ? “Ces dernières années, on peut difficilement admirer un coureur, surtout s’il réussit une bonne performance, sans se poser la question du dopage”, répond-t-il, un brin fataliste.
Se placer dans les montées
Néanmoins, après quinze années passées en Angleterre, le cycliste lyonnais sera bien présent samedi, en compagnie de quelques amis. “Je pense me placer vers la montée des Esses, car c’est plus sympa de regarder la course dans une montée qu’à l’arrivée, où l’on ne voit souvent pas grand-chose.” Si, comme de nombreux Lyonnais, Sylvain Garde va vibrer ce week-end au rythme du Tour, un autre défi l’attend. Celui de l’épreuve cyclosportive la Haute Route Alpes (Genève-Nice) en août prochain. “C’est une course par étapes et c’est l’occasion pour nous, cyclistes amateurs, de se prendre le temps d’une course pour un gars du Tour. Quelque part, toutes proportions gardées, on peut se mettre dans leur place.” On l’aura compris, Sylvain Garde a assurément le vélo dans la peau.