Le tour ne passera pas par Lyon cette année pour la 106e édition, mais la région Auvergne-Rhône-Alpes sera très représentée avec six étapes, dont un bouquet final de trois étapes dans les Alpes.
Le tour entrera dans la région le 13 juillet lors d'une étape qui s'élancera de Mâcon vers Saint-Etienne, une étape accidentée composée de cinq côtés. “Un chemin de croix”, a qualifié l’étape, Christian Prud'homme, le directeur directeur du Tour de France en référence au nom des difficultés du jour. L'arrivée au lieu non loin du stade Geoffroy-Guichard.
Le chef-lieu de la Loire sera à la fois ville d'arrivée et de départ pour l'étape du 14 juillet, toujours importante pour les Français, qui emmènera les coureurs vers Brioude (Haute-Loire), la ville de Romain Bardet, coureur régional de l'équipe AG2R-La Mondiale. Une étape, elle aussi accidentée, qui passera par l'inédit Mur d'Aurec-sur-Loire une côte de 3,2km à plus de 11% de moyennes. Une étape de baroudeurs.
Le 15, le Tour quittera la région en s'élançant de Saint-Flour (Cantal) pour rejoindre Albi dans une étape de plaine.
Le peloton ne refoulera l'asphalte régional que pour l'emballage final de cette 106e édition durant trois étapes alpestres.
La première reliera Embrun à Valloire en Savoie le 25 juillet. Le peloton empruntera le col de Vars, celui de l'Izoard et sa Casse Déserte, puis le Galibier par le long Lautaret, avant 18km de décente vers la ligne d’arrivée.
La seconde, le 26 juillet, elle aussi en Savoie, partira de Saint-Jean-de-Maurienne pour rejoindre la station de Tignes en passant par le col de l'Iseran. L'Iseran, plus haut col routier de France, surnommé le “géant des Alpes” avec ses 2770 m d'altitude, qui reviendra après 12 ans d'absence.
Bouquet final, le 27 juillet, les coureurs partiront d’Albertville pour arriver à Val Thorens en passant par le Cormet de Roselend, la côte de Longefoy et la montée vers Val Thorens de 33 km depuis Moûtiers.