En solitaire et en autonomie complète. Une aventure aux limites de ce que l'homme peut endurer.
Charles Hedrich, lyonnais de naissance, et aujourd'hui résident à Saint-Nicolas-de-Véroce (Savoie), a mesuré tous les risques. Rafales de vents " catabatiques ", créés brusquement lorsque des poches d'air se déversent le long d'une pente, " sastrugis " (amoncellements de neige durcie par le vent), crevasses, froid extrême (- 89,2èmeC enregistrés le 21 juillet 1983), solitude.
Là-haut - le Pôle Sud se trouve à 2 855 m d'altitude - Charles Hedrich se retrouvera seul, les derniers êtres vivants qu'il " côtoiera " seront quelques pingouins qui séjournent près de l'océan.
L'année dernière, à la même époque, Charles Hedrich, se jetait à l'eau pour battre le record de la traversée de l'Atlantique à la rame et en solitaire. Il nous confiait que " rien n'est laissé au hasard, tout est programmé. Et à chaque fois que je pars, c'est pour finir premier. " Pour ce nouveau défi, Charles Hedrich s'est entouré d'une équipe de choc : Christian Dumard (spécialiste du routage par satellite, routage de nombreux skippers), Yann Giezendanner (spécialiste du routage en Himalaya) et Bernard Muller (responsable de l'expédition, grand Himalayiste français, traversée du Groenland, Terre de Baffin et Islande avec cerf volant ...).
Charles Hedrich, en ski, sera tracté par un cerf-volant et tentera de battre le record du Norvégien Borge Ousland qui a réalisé la traversée, dans les mêmes conditions, en 34 jours. C'était en 1997. Dix ans plus tard, un lyonnais aura-t-il raison du Pôle Sud ?
Un CV impressionnant
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2003 : Paris Dakar en moto. 6e place en catégorie 400 cm3
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2005 : tour du monde à la voile, en solitaire, sans escales et sans assistances, en 122 jours
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2006 : " summiter " de l'Everest (8 848 m)
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2007 : record de la traversée de l'Atlantique à la rame en 36 jours et 6 heures
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