Le gardien lyonnais Rémy Vercoutre s’apprête à retrouver son ancien club, Montpellier, ce vendredi 19 avril. Cette fois, il sera titulaire dans les cages sur la pelouse du stade de La Mosson. Où l'on n’a pas oublié le Gone.
« Ahhhh, on aimerait beaucoup avoir des garçons avec cette mentalité-là ». Ces mots sont ceux de Ghislain Printant, ancien entraîneur des gardiens du centre de formation montpelliérain. Il a très bien connu Rémy Vercoutre. Arrivé à Montpellier à l’âge de 17 ans en provenance de Dunkerque, l’actuel gardien numéro 1 des Gones est resté au club héraultais de 1998 à 2002. Il y a joué à peine 41 matchs toutes compétitions confondues, dont 36 matchs de Ligue 1. Un faible rendement qui ne l'a pas empêché de laisser un très bon souvenir. Ce vendredi 19, il retrouve la pelouse du stade de La Mosson où il jouera cette fois comme titulaire…
Il a assuré l’intérim avec brio
Débarqué à Lyon en 2002, après avoir impressionné lors d’un OL-Montpellier en championnat (0-0), tout n’a pourtant pas été facile pour le portier lyonnais. Longtemps doublure de Grégory Coupet puis de Hugo Lloris, Rémy Vercoutre, 32 ans, a toujours assuré l’intérim avec brio. Travaillant dans l'ombre.
Un travailleur hors pair
"La principale qualité de Rémy est la patience, poursuit Ghislain Printant. Mais il est surtout un très gros travailleur. Il avait à peine 18 ans quand il était chez nous et avait déjà un état d’esprit irréprochable dans le travail et pour la vie de groupe". À Montpellier aussi, le gardien se trouvait déjà en concurrence avec Rudy Riou, Mais à l'époque aussi, il a su faire preuve de patience et d’abnégation.
Les supporteurs montpelliérains s’en souviennent
Même du côté des supporteurs montpelliérains, Rémy Vercoutre a laissé une bonne image. "Parce qu'il a toujours réussi à mettre une bonne ambiance dans l'équipe et le club", explique Timothée, du groupe Armata Ultras. Il se souvient : "À Gerland, alors qu'il venait d'arriver à Lyon, Montpellier avait fait match nul et je me souviens très bien qu’il était venu nous saluer." Un bon esprit qui s'arrête là. Car ce soir, le Gone ne fera pas de cadeaux au club de son ancien patron Loulou Nicollin. Après le match, ce sera sans doute une autre histoire…