HackMyChurch, "hack mon église", sous ces termes qui pourraient inquiéter plus d'une personne se cache un groupe de chrétiens qui veulent repenser leur religion à l'ère du numérique. Pour y parvenir, ils se réuniront dans l'église Sainte Blandine de Lyon durant le week-end de Pentecôte.
Avec HackMyChurch, ils veulent hacker l’Église pour la faire rentrer dans le monde du numérique. Durant le week-end de Pentecôte, du 23 au 25 mai, des designers, artistes, développeurs, entrepreneurs, communicants, catéchistes et bien d'autres personnes encore, vont se réunir à l'église Sainte Blandine de Lyon lors d'un événement participatif pour imaginer une église d'un nouveau type.
Plus de 80 bénévoles sont attendus pendant ces trois jours et se réuniront en équipes pluridisciplinaires pour concevoir et tester des prototypes. Vitraux d'un nouveau genre, chapelet connecté, bible 2.0, art sacré numérique... l'événement sera l'occasion de confronter des mondes qui ne se croisent pas toujours. Avec HackMyChurch, le mot hack est donc utilisé dans sa forme traditionnelle "trouver une solution créative à un problème ou une limitation, concevoir intelligemment et agilement une solution".
Pour Yves-Armel Martin, à l'origine de ce projet, l'événement se veut convivial et créatif : "La majorité des gens présents seront des croyants, mais ce n'est pas obligatoire. L'idée est de faire évoluer les choses, d'aller vers des nouveaux territoires pour l'Eglise comme ceux des objets connectés ». Un appel à participants est ouvert jusqu'au 21 mars et devrait être prolongé notamment pour les "codeurs et makers".
Plus d'informations sur www.hackmychurch.com.