Coup de projecteur sur un lieu où la nature reprend ses droits.
Pour la première fois en 5 éditions de Lyon Free VTT, c'est dans l'écrin vert du parc naturel urbain de la Feyssine que se tiendra le village de l'évènement durant tout le week-end. Récemment aménagé, ce parc séduit de plus en plus de promeneurs. Il s'étend sur 45 hectares, entre le campus de la Doua et les rives du Rhône et est accessible par la ligne T1. Cette ancienne zone de captage, très peu aménagée jusqu'à aujourd'hui, est un véritable "poumon vert" en zone urbaine. En 1999, un cabinet lyonnais de paysagistes urbanistes, Ilex, a été retenu pour aménager le site en parc naturel urbain, un concept novateur. Ce nom signifie que le projet respecte les qualités naturelles du site, tout en rendant les lieux plus accueillants pour les promeneurs. En plus du débroussaillage de prairies, des chemins cyclables ont été tracés puis gravillonnés et des toilettes sèches, plus écologiques et économes en eau ont été installées.
On y croise lapins et fauvettes
Plus grand espace vert de la ville de Villeurbanne, la Feyssine veut rester un espace de liberté, de biodiversité et de découverte. La preuve, les écoles primaires de la ville de Villeurbanne l'utilisent fréquemment pour des sorties nature. Les essences de bois, saules, peupliers, frênes, sont d'origine et il n'est pas rare d'y apercevoir des lapins, des fauvettes à têtes noires ou des castors. L'apparence du lieu n'est pas figée, l'évolution non domestiquée du milieu végétal laisse se développer la nature dans sa spécificité de friche boisée à caractère alluvial. Lieu parfait pour les ballades dominicales, le parc est balisé de panneaux d'informations pédagogiques qui permettent de s'instruire et de s'orienter facilement au cœur même de la végétation. En ce qui concerne la piste cyclable qui prolonge les nouvelles berges du Rhône, elle rejoint le parc de Miribel lorsque l'on vient de Lyon ou Villeurbanne. Ce qui fait de ce parc l'un des maillons du chemin cyclable Lyon-Turin.
Le saviez-vous : Le nom "Feyssine" viendrait du dialecte franco-provençal. Un "fé" serait un fagot, ces branches liées serrées pour le transport. Empilés et attachés les uns aux autres, ces fagots auraient servis à protéger les riverains aux temps des crues dévastatrices du Rhône, formant une digue de fortune. Et aujourd'hui encore, la Feyssine reste une zone inondable en cas de crue centennale du Rhône.
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