Manuel Valls, la ministre de l’Éducation nationale, Najat Vallaud-Belkacem, et la secrétaire d’État en charge du numérique, Axelle Lemaire, étaient présents à Lyon ce lundi 11 mai. Le Premier ministre a répondu à nos questions sur la loi sur le renseignement, ainsi que sur le terreau fiscal pour les start-up françaises.
Ce lundi 11 mai, le Premier ministre, Manuel Valls, la ministre de l’Éducation nationale, Najat Vallaud-Belkacem, et la secrétaire d’État en charge du numérique, Axelle Lemaire, étaient en déplacement à Lyon. Après avoir inauguré l’extension du laboratoire P4, puis rendu une visite au conseil régional, ils se sont dirigés vers le musée des Confluences pour rencontrer les dirigeants de start-up lyonnaises estampillées French Tech. Lors du discours protocolaire, le Premier ministre a rappelé une nouvelle fois qu’il aimait les entreprises.
Interrogé par Lyon Capitale sur les craintes de certaines start-up de voir la loi sur le renseignement menacer leur modèle économique, Manuel Valls a tempéré : “Il faut lever toutes les inquiétudes, la loi sur le renseignement n’est en rien une mise en cause de l’esprit d’entreprendre, de ce qu’est la réalité du numérique dans notre économie. Il faut oublier les fantasmes, c’est une loi pour combattre le terrorisme, pour combattre la criminalité organisée, pour combattre l’espionnage industriel. Ce n’est en aucun cas une loi qui mettra en cause l’activité des secteurs économiques. Il faut avoir confiance.”
Le Premier ministre a également plaidé pour plus de flexibilité pour les start-up : “Nous avons déjà travaillé sur le sujet. Avec Emmanuel Macron et Axelle Lemaire, nous y travaillons encore. C’est vrai que, sur la fiscalité, sur la capacité d’embaucher rapidement, de muter l’entreprise, il faut de la souplesse, de la flexibilité, il faut être capable de s’adapter à ce qu’est la réalité économique.”