Lyon : les chasseurs de Pokémon à l'assaut de la Part-Dieu

Les chasseurs de Pokémon ont pu rencontrer la mascotte officielle Pikachu à la Part-Dieu, samedi 18 février 2017.

© Amélie James
Les chasseurs de Pokémon ont pu rencontrer la mascotte officielle Pikachu à la Part-Dieu, samedi 18 février 2017.

Alors que l'on pensait la folie mondiale autour du jeu japonais essoufflée, les chasseurs de Pokémon étaient de retour, ce samedi 18 février, au centre commercial de la Part-Dieu.

Ce samedi 18 février, pas facile de se frayer un chemin dans les allées bondées du centre commercial de la Part-Dieu. Pourtant, tous ne sont pas venus pour faire les boutiques ou du simple lèche-vitrines. Les yeux rivés sur leur smartphone, ils arpentent les allées, le pas rapide comme s'ils se sentaient chargés d'une mission. Ils sont "chasseurs de Pokémon".

"Je viens de rater Hoothoot parce que je vise trop mal !", s'exclame Rim Ariam, 22 ans. Une batterie de téléphone chargée à bloc et une connexion Wi-Fi. Telles sont les uniques armes que la jeune femme utilisera pour atteindre son objectif : capturer le plus de Pokémon possible.

L'application permet de capturer des centaines de Pokémon.

© Amélie James
L'application permet de capturer des centaines de Pokémon.

Ce jeu, qui déchaîne les passions depuis sa sortie en juillet dernier, c'est Pokémon Go. Développé par la firme américaine Niantic, il reprend le célèbre jeu vidéo créé par Nintendo dans les années 2000. Le principe est simple. Muni d'un smartphone, le joueur part à la recherche de Pokémon, des créatures, classées en espèces et en catégories. Grâce à l'application qui fonctionne en réalité augmentée, les joueurs doivent capturer ces petits animaux virtuels. Plus un chasseur parvient à en capturer, plus son niveau s'élève. Il lui faut ensuite les dresser puis les faire combattre.

"Un jour, je serai le meilleur des dresseurs"

Ce samedi, ils sont nombreux à avoir choisi le centre commercial de la Part-Dieu pour "chasser". Et pour cause. Depuis hier, Niantic, a mis à jour son application. 80 nouveaux Pokémon ont ainsi été "libérés" à travers le monde. Les centres commerciaux de la Part-Dieu et Confluence ont organisé des animations autour de l'événement. Profitant de la connexion Wi-Fi gratuite, ils multiplient les allers-retours, à l'affût de toute découverte fantastique.

Très vite, la place centrale de la Part-Dieu est prise d'assaut. "Ici, on fait combattre nos Pokémon. Je suis dans l'équipe bleue et je dois battre l'équipe rouge", explique Quentin, 15 ans. Dans les enceintes du centre, les hits ont laissé place au générique de la saga japonaise. "Un jour, je serai le meilleur des dresseurs, je me battrai sans répit !", fredonne un groupe d'adolescents, comme habité par cet univers fantastique.

"Krabboss, Dodrio, Rémoraid". Autant de mots incompréhensibles pour un novice. Mais entre eux, ils se comprennent. "T'as réussi à avoir Pikachu ?", lance un jeune chasseur à un autre.

Sandrine et David ont pris connaissance de l’événement sur les réseaux sociaux.

© Amélie James
Sandrine et David ont pris connaissance de l’événement sur les réseaux sociaux.

Car qu'importent leur âge, leur sexe ou d'où ils viennent, tous semblent unis par ce même désir d'accomplir leur quête. Les générations se confondent. Sandrine, 40 ans et David, 35 ans font partie de ceux qui ne feront pas les magasins ce samedi. Comme leurs cinq enfants, ils se passionnent pour ce jeu virtuel. "On joue depuis cet été mais on était bloqué depuis quelques semaines car on avait capturé tous les Pokémon. On attendait l'arrivée des nouveaux avec impatience !", affirme le couple.

Certains ont même profité de l'événement pour passer un moment en famille. "À la maison, on regarde les Pokémon en DVD tous les deux. Là, c'était l'occasion de chasser ensemble et de passer un bon moment avec mon fils", confie Céline, 38 ans et mère de Météhan, 9 ans.

Céline et son fils, Météhan, jouent à Pokémon Go depuis l'été dernier.

© Amélie James
Céline et son fils, Météhan, jouent à Pokémon Go depuis l'été dernier.

Un moment qui se révèle particulièrement sportif comme en plaisante Rim Ariam : "Plus on marche, plus on accumule de points. Cet été, je sortais uniquement pour ça !"

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