Nouvel épisode de la saga du Seigneur des anneaux, le long métrage The Hobbit, de Peter Jackson, est diffusé dans certaines salles en HFR, un nouveau format. Alors que les films sont habituellement projetés à 24 images par seconde, le HFR ou high frame rate, lui en propose 48. Deux fois plus d'images pour des mouvements plus naturels et plus de réalisme, mais toutes les salles ne diffuseront pas le film dans ce format.
A Lyon, seuls deux cinémas proposent, pour l'instant, le film dans ce format : le Pathé Bellecour et le Pathé Vaise. Contacté par Lyon Capitale, Thierry Rocourt directeur du Pathé Bellecour estime qu'il s'agit d'une nouvelle révolution : "Il y a bien plus de différences perceptibles entre le passage du numérique au HFR que lorsque nous avons évolué du 35 mm au numérique. L'image est tellement nette qu'on voit le grain de peau des acteurs. Tout semble plus vrai et l’effet 3D est même renforcé".
Cependant, pour Thierry Rocourt, l’œil humain n'étant pas encore habitué à ce format, des spectateurs pourront être déstabilisés : "Certains aimeront, d'autres pas. Les images sont parfois si belles que cela vous sort du film. Il s'agit d'un test pour nous. C'est pour cela que nous avons choisi de ne pas faire payer de supplément pour le HFR.
Une nouvelle norme ?
Le directeur est persuadé que le HFR est parti pour durer : "Le format va certainement remplacer la 3D classique et s'imposer comme une nouvelle référence". Reste un doute de taille, les spectateurs vont-ils adhérer ? Les premiers retours sont partagés, certains trouvent que le HFR offre un rendu de téléfilm trop lisse et qui parfois donne envie de vomir, tandis que d'autres sont déjà sous le charme.
