Et si toute la glace du Pôle Nord fondait un jour, la ville de Lyon sera-t-elle noyée par les eaux ? À moins que la ville puisse ravir son titre de capitale à Paris, détruit.
Une étude du Journal de l'Académie nationale des sciences des États-Unis a été publiée mi-janvier sur la fonte des glaces suite au changement climatique. La publication scientifique indique ainsi que de 1979 à 1990, 40 milliards de tonnes de masse glaciaire ont été perdues par an dans l'Antarctique. De 2009 à 2017, ce chiffre monte à 252 milliards par an. Selon les scientifiques la fonte des glaces s'accélère et serait responsable d'une montée du niveau des océans de 1,4 centimètre de 1979 à 2017. De même, d'ici 2100, la montée pourrait être de 1,8 mètre avec des conséquences dramatiques pour les villes côtières.
En parallèle, le glacier Thwaites, dans l'Antarctique ouest, d'une taille de 120 kilomètres de large, 600 de long et 3 kilomètres de profondeur pourrait se détacher et fondre plus rapidement. Selon la Nasa, il serait responsable d'une hausse du niveau de la mer de 4 %, chaque année. Si ce seul glacier fondait intégralement, la hausse des eaux serait de trois mètres. Par ailleurs, si l'ensemble de la glace située actuellement au pôle nord fondait, la hausse serait de 60 mètres.
Le développeur Alex Tingle a mis en place une carte interactive en ligne, permettant de voir quel serait l'impact de la montée des eaux sur les continents de la planète. Pour cela, il a utilisé les données de la Nasa pour réaliser cette simulation. Tout n'est pas parfait, l'érosion n'est pas prise en compte, ni les courants ou d'éventuelles digues que pourraient construire l'humanité pour se protéger. Néanmoins, cette carte livre des données intéressantes sur les risques qui peuvent peser sur les villes côtières, voire dans les territoires selon plusieurs scénarios.
Ainsi, scénario le plus pessimiste, avec une fonte de l'ensemble des glaces du pôle Nord, soit une hausse de 60 mètres du niveau de la mer, La Rochelle, Bordeaux, Nantes, Toulon, Marseille, et même Angers et Paris seraient sous les eaux. Situé à 162 mètres d'altitude, Lyon serait totalement épargné. N'en déplaise aux cyniques qui pourraient y voir une opportunité pour la ville et la mer Méditerranée à moins d'une heure trente en voiture, Lyon ne pourrait sans doute pas prendre le titre de capitale de la France. Elle devrait faire face à un climat totalement changé, une réaction en chaîne à cause de la libération de tonnes de CO2 et de possibles apparitions d'anciens virus et bactéries, jusque-là emprisonnés dans les glaces. Une fonte du glacier de Thwaites, et les trois mètres de hausse des eaux qui en résulteraient, seraient déjà catastrophiques pour de nombreuses villes côtières. La question reste de savoir quand cela arrivera.
les anciens se souviennent de l'avertissement d'Aroun Tazieff qui prédisait 7 mètres de neige à Grenoble pour le siècle à venir,La hausse des mers et océans??, De quoi réaliser un beau film, .....ou de se préparer à vivre sur l'eau avec les "Suvivals"