(Seuil)
«Pynchon est un obsédé de la phrase », c’est Claro, le traducteur de cet écrivain américain que personne n’a jamais vu, qui le dit. Il affirme même ne pas connaître d’équivalent chez les écrivains français, en dehors de Proust. Rien que ça. Le dernier roman de cet homme invisible, secret, abonde dans le sens de Claro. Foisonnant, précis, ce Contre-jour est un roman lumineux, l’un des plus beaux de cette rentrée littéraire. Comme on pouvait s’y attendre de la part de Pynchon.
Thomas Pynchon - Contre-jour
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