Elles ont déjà volé sur la Saône. Les Seabubbles reviendront-elles à Lyon ? Le navigateur Alain Thébault en est persuadé, la ville est l’écrin idéal pour son invention. Entretien.
Lyon Capitale : Peut-on imaginer un déploiement des Seabubbles à Lyon ? Alain Thébault, cocréateur des Seabubbles : C’est probablement l’une des villes les plus simples pour Seabubbles. Toutes les composantes sont réunies. La première est géographique, avec la Saône et le Rhône. La deuxième est financière : le déclassement de l’autoroute coûtera de l’argent, il faudra renforcer le réseau de transports en commun et les infrastructures. Le fleuve, lui, existe déjà, il ne nécessite aucun investissement pour qu’on l’utilise. Enfin, pour la recharge des Seabubbles, notre logique c’est d’aller jusqu’au bout de la démarche écologique et ne pas utiliser de nucléaire ou de charbon, mais le solaire, le vent et le courant. Or, à Lyon, vous avez les trois, c’est rare. On peut imaginer des docks capables de produire de l’énergie grâce à ces trois éléments, puis de recharger les bulles une fois à quai. Allez-vous faire des bulles plus grandes que les actuelles, qui peuvent accueillir quatre ou cinq passagers ?Il vous reste 75 % de l'article à lire.
Article réservé à nos abonnés.