Pas besoin d’attendre 2020, voire 2030, pour tester ces nouvelles formes de mobilité. Elles sont déjà dans nos rues et veulent rentrer dans les usages.
Autonomie : après les navettes…
Depuis deux ans, les navettes électriques autonomes de l’entreprise lyonnaise Navya circulent à la Confluence. Grâce à une nuée de capteurs, ces ascenseurs horizontaux ont réussi à prouver leur efficacité sur des routes ouvertes au public. Seul défaut : la réglementation française impose la présence d’opérateurs à bord. Mais cette réglementation devrait évoluer. Pour Christophe Sapet, de Navya, “si on ne le fait pas, on va se faire griller la priorité par d’autres pays”. “Les navettes autonomes sont plus chères à l’achat, reconnaît-il, mais, comme il n’y a pas de conducteur, on arrivera à avoir une diminution entre 30 et 40 % des coûts au kilomètre. Pour notre modèle économique, il ne faut personne à bord.” Les navettes pourraient être testées dans d’autres zones. La présidente du Sytral, Fouziya Bouzerda, est prête : “Aujourd’hui, on réfléchit à sa déclinaison pratique : comment on dessert de grands équipements avec ce type de navette. Elles sont l’une des solutions pour le premier ou le dernier kilomètre.”… les taxis !
D’ici à la fin 2018, Navya devrait tester cinq taxis autonomes, toujours à la Confluence. Contrairement aux navettes, qui suivent un trajet précis, ces taxis d’une capacité de six places peuvent être appelés via une application sur smartphone et effectuer des courses à la demande. Les autonomous cabs peuvent atteindre 90 km/h et sont même capables d’offrir des visites interactives de la ville. Navya n’attend plus que le feu vert du ministère des Transports pour des premiers trajets entre septembre et décembre. De grandes entreprises de VTC comme Uber et Taxify se sont également lancées sur ce secteur des taxis autonomes.Il vous reste 82 % de l'article à lire.
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