Comme tous les six mois, voici une nouvelle version d'Ubuntu. Baptisé Natty Narwhal ce système d'exploitation va tenter une nouvelle fois de remplacer Windows ou Mac OS dans les ordinateurs des utilisateurs soucieux de leur liberté individuelle. Toujours plus accessible et orné d'une interface inédite, l'alternative libre pourrait bien convaincre les indécis.
A l'heure où les regards se tournent vers Apple, accusé de suivre ses utilisateurs à la trace, Ubuntu nous rappelle un peu plus les avantages de s'orienter vers une solution libre et gratuite pour son ordinateur. Au programme: des mises à jour ou changements de programmes installés à l'origine : Firefox passe en version 4, OpenOffice laisse sa place à LibreOffice tandis que Banshee propose une nouvelle manière de gérer sa bibliothèque musicale.
Unity : la beauté pour convaincre le grand public
Cette année l'arme d'Ubuntu se norme Unity, une interface qui s'inspire de celle équipant déjà les tablettes et autres smartphones. Classe, simple d'accès et surtout pratique, elle marque une véritable rupture avec les habitudes du système. Entièrement paramétrable, elle devient vite incontournable et manque rapidement lorsque l'on revient sur Windos ou Mac OS. Son dock configurable permet de lancer des applications rapidement tandis que son orientation verticale conviendra parfaitement aux écrans tactiles avec lesquels elle est compatible. Néanmoins, la beauté à un prix, seuls les ordinateurs les plus récents pourront profiter de cet enrobage, tandis que les machines plus anciennes se contenteront de l'ancien environnement qui aura toujours l'avantage d'être moins gourmand en ressources et donc plus fluide.
La liberté de choisir dans les nuages
Jusqu'à présent, les futurs utilisateurs d'Ubuntu avaient trois choix : le tester via un live cd qui se contentait de lancer le système d'exploitation sans l'installer; faire cohabiter Ubuntu avec un autre système d'exploitation type Windows ou mac et conserver le choix à chaque démarrage ou bien encore l'installer seul. Désormais tout le monde pourra gouter à Ubuntu grâce à une version test disponible en ligne sur le site www.ubuntu.com.
Une bonne idée rendue possible grâce au Cloud Computing, informatique dans les nuages, qui devrait être un jour l'avenir de nos ordinateurs. Ces derniers deviendraient alors de simples terminaux qui se connecteraient sur des serveurs où le bureau. Les applications, et les fichiers enregistrés seraient donc conservés à l'abri de toute défaillance matérielle. Par ailleurs, Ubuntu propose toujours la possibilité d’ouvrir un compte One qui permet de sauvegarder en ligne sa musique, ses fichiers et ses contacts. Il pourront être par la suite récupérés sur une autre machine, y compris celle sous windows.
Une solide alternative
Une nouvelle fois Ubuntu surprend par son avance sur les modèles payants, tout en conservant son image de laboratoire d'avenir. Plus facile d'accès grâce à sa nouvelle interface, il met un peu plus les pieds dans le Cloud Computing, tout en conservant les avantages des anciennes versions. Dès lors, qu'il s'agisse d'un projet d'ordinateur de travail, de média center ou bien une machine dédiée à une PME, Ubuntu devient un peu plus une alternative crédible et gratuite aux Micrsoft Seven et autre Apple Snow Leopard.
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