Pour le Marathon du Mont-Blanc, l'un des trails les plus techniques de France, la demande est supérieure à l'offre. Pour avoir une chance d'y participer, les coureurs s'y prennent huit mois à l'avance.
Alors que les députés entament, ce lundi après-midi, le marathon budgétaire à l'Assemblée nationale, les adeptes de la course à pied en montagne, eux, se bousculent pour se pré-inscrire au Marathon du Mont-Blanc.
Le MMB est aujourd'hui l'un des gros événements estivaux de trail (27 au 30 juin), au point que la demande est supérieure à l'offre.
L'offre, c'est le dossard tant convoité et la demande, le coureur qui va gigoter non-stop jusqu'à la proclamation des résultats du tirage au sort (le 8 novembre à 14 heures sonnantes). Car il y a tirage au sort pour les trois courses majeures du MMB. Il y a, en effet, ni plus ni moins que 2 300 places disponibles pour la course reine, le marathon (42 km – 2 730 m D+), 1 000 pour le 90 km (91km - 6 220 m D+) et 2 000 pour le 23 km (23 km – 1 680 m D+).
4 fois plus de demandes que de dossards
Pour l'édition 2018, l'organisation a enregistré près de 14 000 demandes pour 5 300 places. Soit, 2,6 fois plus de demandes que de dossards disponibles. Rien que pour le "23 km", créé en 1979 (alors appelé "Cross du Mont-Blanc"), près de 4 000 trailers s'étaient inscrits au tirage au sort. La moitié avait été recalée. Pour le "90 km", considéré comme l'un des trails les plus techniques de France, ils étaient environ 2 000 à vouloir le courir.... pour seulement 1 000 places.
Autant dire qu'avant d'espérer courir les sentiers autour du mont Blanc, les coureurs seront une pléiade à rafraîchir leur page marathonmontblanc.net ! Le serveur n'a qu'à bien se tenir.
En somme, un marathon avant le marathon.