Attaqué par la Licra défendue par Me Jakubowicz, Siné comparaissait pour incitation à la haine raciale. Fin janvier, les deux jours d'audience avaient été marqués par des témoins de marque : Bernard Henry-Lévy ou encore Guy Bedos. Les débats avaient tourné autour de la personnalité et du passé de Siné plutôt que sur les chroniques elles-mêmes. Au terme de l'audience, le procureur de la République avait demandé la relaxe du dessinateur. Siné avait d'ailleurs séché le deuxième jour d'audience, les forces lui manquant, mais ses avocats avaient quitté le tribunal correctionnel de Lyon avec le sourire. Dans quelques heures, le dessinateur va savoir si les juges ont suivi le réquisitoire du procureur.
Siné fixé mardi
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