Le maire de Lyon a présenté à nos confrères du Progrès les contours de la réforme des rythmes scolaires dans les écoles lyonnaises : les activités périscolaires seront regroupées le vendredi après-midi.
Où est l'allègement de la journée de l'enfant ? Au lieu de travailler le vendredi après-midi, les élèves iront en classe le mercredi matin. Voici en substance la réforme des rythmes scolaires à Lyon, telle que l'a décidée Gérard Collomb. Celui-ci veut regrouper les activités périscolaires – qui sont facultatives – le vendredi après-midi, de 13h30 à 16h30, appliquant le décret d'assouplissement du nouveau ministre de l'Education, Benoît Hamon.
Le maire a choisi le quotidien régional Le Progrès pour en faire une communication large auprès des parents. Concrètement, les petits Lyonnais iront à l'école de 8h30 à 11h30 et de 13h30 à 16h30 les lundis, mardis et jeudis. Les mercredis et vendredis, ils sont attendus par leur maître ou maîtresse de 8h30 à 11h30. Une garderie gratuite supplémentaire est ouverte le mercredi matin, jusqu'à 12h30.
Dans sa communication au Progrès, Gérard Collomb n'a pas précisé le contenu des activités périscolaires, qui seront dévoilées dans quelques jours. Un animateur devrait encadrer 14 enfants de moins de 6 ans, et 18 enfants au-delà. Le coût de la réforme s'établit à 15,9 millions, un montant qui comprend les aides de la Caisse d'allocations familiales et celles de l'Etat. Les parents devront y contribuer en fonction de leur quotient familial. Au cours de sa campagne, Gérard Collomb avait avancé un montant de 10 à 20 euros par an. Désormais, il serait question de 19 euros par mois pour les plus riches et de 12 euros par mois pour les classes moyennes.
Pour en savoir plus : suivez cet après-midi l’interview d’Anne Brugnera, adjointe à l’éducation du maire de Lyon, en direct sur Lyoncapitale.fr.
La fin de l'école. En volume horaire, l'école accueillera désormais plus d'heures d'activités périscolaires (27h) que d'heures d'apprentissage (24h). La promesse républicaine d'une école émancipatrice, celle qui vise la recherche de la vérité, est trahie. Ils ont choisi le déshonneur en pensant éviter l'échec de l'école, ils auront le déshonneur et l'échec de l'école...
La solution de facilité a donc été choisie. Elle a été préparée depuis plusieurs décennies à force de renoncements et d'abdication. Et le plus triste, c'est que les enseignants en ont été d'étranges promoteurs. Il est vrai que le pilonnage pendant 40 ans de préceptes pédagogiques au mieux farfelus, au pire criminels, les ont rendus allergiques aux élèves... et parfois même écervelés... Un comble!
Ainsi, pendant que nos petits s'amuseront (ou seront seuls à la maison devant un écran...), le reste de la planète continuera à travailler. Puis viendra le temps de la désillusion, où nos enfants devront danser devant ceux qui riront de leur supériorité... Parce que la France n'est pas seule, elle représente moins de 1% de la population mondiale. Les pays qui lui passent devant dans les classements internationaux étaient sous-développés naguère. Alors, la France, futur pays sous-développé?
Ou de leur...infériorité, c'est selon. On se comprend.
L'idée de départ de rééquilibrer la semaine entre les jours de repos et le temps de travail est en partie revue par le regroupement des activités périscolaires le vendredi après midi. J'imagine que cette demi journée accolée au week end sera souvent sacrifiée, c'est dommage. On aura des lundi mardi et jeudi très chargés.
C'est complètement con : Cette réforme devait alléger les journées et on n'y change rien. Pire, ils vont devoir se lever le mercredi matin aussi !
L'exemple typique de la fourberie de nos elites de gauche, prétextant améliorer la condition des enfants, protégeant en fait les leur de l'ascenseur social en détruisant toute chance d'egalité entre un riche de la croix rousse et un pauvre de st priest.Ils payeront chers leur manipulation, qu'ils profitent des 4/5ans qui les separe de la colere du peuple.
L'hypocrisie de la réforme Peillon était de dire: ' On allège les journées de l'enfant'. Nous, on était au système Peillon, les enfants avaient 5 h 30 de cours mais, ils avaient sur 3 jours, 1 heure de TAP, donc en réalité des journées de présence à l'école, en groupe, et avec un intervenant de 6 h30 d'où, plus de fatigue encore !!! Là, on va libérer le vendredi AM, les enfants n'auront que 5 h 40 de présence à l'école sur les journées complètes et 3 h 30 les matinées ( à suivre ...)
à 10 minutes près, on aura des journées comme dans la réforme Peillon mais sans le rajout des TAP le soir, qui étaient des moments de très grande effervescence et d'excitation dans notre école ! On peut faire des journées de 5 h 40 sans les surcharger des TAP et proposer des activités sur une AM sans qu'il y ait de cumul entre le scolaire et le périscolaire ! Pour moi, le décret Hamon apporte une bouffée d'oxygène dans une réforme qui était souvent ingérable sur le terrain !
C'est facile de dire qu'Hamon a plié devant la pression des maires mais, les maires sont confrontés à la réalité du terrain et à la réalité économique; Je pense qu'Hamon garde les points essentiels de la réforme: les apprentissages concentrés sur les matinées et 5 matinées de cours par semaine. Il ne faut pas oublier que c'est une réforme scolaire, le but n'était de proposer des activités aux enfants mais d'installer ces 2 points importants pour de meilleurs résultats. Mission accomplie !