Après 16 heures de négociation, Jean-Charles Kohlhaas vient de confirmer l’alliance avec Jean-Jack Queyranne pour le second tour des élections régionales “pour battre la droite et l’extrême droite” le 13 décembre. Les communistes participent à cet accord.
Les négociations avaient débuté à 1h ce lundi matin. Elles viennent de s’achever, sur une alliance du Rassemblement (EELV, Parti de gauche) et des communistes avec Jean-Jack Queyranne (PS) pour le second tour des élections régionales en Auvergne-Rhône-Alpes. “C'est une fusion des listes pour battre la droite et l'extrême droite”, a expliqué Jean-Charles Kohlhaas à sa sortie des négociations.
Une fusion “technique” sans participation à l’exécutif
“Le Rassemblement ne participera pas à l'exécutif, car le score que nous ont donné les électeurs ne nous le permet pas. Avoir un vice-président et demi et aucun rapport de force nous semblait inutile. Jean-Jack Queyranne l'a [finalement, car il en faisait une question de principe au début des négociations, NdlR] accepté”, a développé le chef de file du Rassemblement.
“L'idée d'une fusion, qui n'a pas toujours été acceptée par toutes les composantes du Rassemblement, a finalement fait l'objet d'un consensus”, ajoute Jean-Charles Kohlhaas.
“En cas de victoire, les candidats du Rassemblement auront 19 sièges, et 8 en cas de défaite”, nous a aussi confié Jean-Charles Kohlhaas.
Les communistes “seront des partenaires responsables”
Les communistes sont partie prenante de cet accord. Cécile Cukierman (PC) évoque aussi une fusion technique. Elle avance timidement une participation à l'exécutif en cas de victoire. “On se retrouve sur l'objectif de se rassembler pour apporter des solutions pour les six ans à venir. Nous serons des partenaires responsables pour la réussite de notre majorité”, a-t-elle déclaré à Lyon Capitale.
En cas de victoire, les communistes auraient 16 sièges, et 7 en cas de défaite.
L'appel de la gamelle a donc été le plus fort Jean-Charles ! Quant à la crédibilité elle vient d'en prendre un coup. Et la pseudo posture anti FN, n'en parlons pas. Heureusement que la pénombre se fait tôt en cette saison, cela rendra le rasage des hauts murs moi fastidieux!
Et le Lyon-Turin ? Si ce n'est pas une pure trahison, c'est quoi ? Finis pour moi le militantisme et la politique ! Tous des pourris !
Je suis soulagé de voir que la fusion n’a été acceptée par le rassemblement qu’à la condition de conserver sa liberté de vote, ce qui leur évitera d’avoir à subir la pression du PS et permettra au contraire de mieux peser sur les orientations de celui-ci.C’était la condition sine quoi non de report de mon vote. et ça me semble le seul moyen pour tenter d’empêcher Wauquiez ou autre nuisible à la tête de la région, tout en ne cautionnant toujours pas le Lyon-Turin et autres saloperies.
La gauche lyonnaise invente le fascisme électoral. « Tout par la gauche, rien hors de la gauche, rien contre la gauche ! »