À Lyon, la mairie veut inscrire les arêtes de poisson aux Monuments historiques

Et si les arêtes de poisson étaient inscrites aux Monuments historiques. La Ville de Lyon s'apprête à en faire la demande, quelques mois après avoir mis en place une visite virtuelle de ces galeries souterraines. L'objectif pour la municipalité est d'obtenir une protection supplémentaire alors que ce réseau interdit d'accès est régulièrement dégradé.

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"L'un des plus grands mystères de l’histoire lyonnaise"

C'est la préfecture du Rhône qui devra décider d'accorder ou non cette protection qui, selon la Ville, pourrait lui permettre d'obtenir des "subventions pour des projets liés à l’étude, à l’entretien, à la réparation et à la restauration" du réseau.

Sous la colline de la Croix-Rousse, à plus de 20 mètres de profondeurs, plusieurs galeries antiques vieilles de 2 000 ans ont traversé les époques. Ces "arêtes de poisson", construites autour d’une colonne de circulation centrale forment un réseau de près de deux kilomètres dont l’usage initial est encore inconnu. Redécouvertes dans les années 1960, ces galeries sont un vestige archéologique et historique de la capitale des Gaules.

Encore aujourd’hui, plusieurs questions subsistent quant à l’origine et à l’utilisation de ces galeries à l’époque antique. Le service d’archéologie réalise à ce titre différentes analyses pour lever le voile sur ce mystère. "Ces galeries représentent l’un des plus grands mystères de l’histoire lyonnaise", déclarait en septembre 2024 Sophie François, directrice du service d’archéologie de la Ville.

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