Un projet de réorganisation a été présenté par le groupe JTEKT, impactant grandement l'usine d'Irigny, dans la métropole de Lyon. 112 emplois devraient disparaitre.
Face à "l’aggravation de la crise (automobile) et la contraction des carnets de commandes", le groupe japonais JTEKT, spécialisé dans les systèmes de directions automobiles, a présenté ce mercredi 26 mars un projet de réorganisation de ses activités en France.
Implanté en France à Chevigny-Saint-Sauveur (Côte-d'Or) et Irigny, dans la métropole de Lyon, le groupe prévoit la suppression de 197 postes de travail dans ses deux usines, dont 112 sur le site lyonnais. Un plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) a été dévoilé, dans ce sens, aux représentants du personnel. JTEKT pourrait néanmoins créer 11 nouveaux emplois, et 32 postes pourraient faire l'objet d'une "modification du contrat de travail".
"Cette réorganisation industrielle est impérative pour assurer la pérennité de l'entreprise en France", estime Yannick Lacour, directeur exécutif de JTEKT en Europe, qui dit vouloir "assurer la transition de cette réorganisation dans un cadre socialement responsable et en concertation avec l’ensemble des parties prenantes".
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