Alors qu'il doit comparaître devant le parquet de Paris prochainement, un assistant d'éducation lyonnais poursuivi pour apologie du terrorisme dénonce sa suspension de l'Académie.
Suspendu de ses fonctions par l'Académie de Lyon depuis début mars pour une durée de quatre mois, soit jusqu'à la fin de son contrat, un assistant d'éducation du collège Henri-Longchambon (8e arr.) sera jugé à Paris le 15 mai prochain.
Il lui est reproché des "faits graves" commis à Paris le 8 février lors d'une manifestion nationale pour la libération du Libanais Georges Abdallah, rapportent Le Progrès. En 1987, ce dernier avait été condamné à la réclusion à perpétuité pour complicité d'assassinat de deux diplomates américain et israélien en France.
Le Lyonnais, interpellé un mois après l'événement, exige la fin de cette suspension, qu'il juge "totalement antidémocratique". D'après lui, l'une de ses prises de paroles postée sur les réseaux sociaux serait à l'origine des poursuites pour apologie du terrorisme.
Ces deux dernières semaines, deux rassemblements de soutien ont été organisés devant l'établissement où était employé l'assistant d'éducation, réunissant quelques dizaines de personnes.
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