L'adjoint au maire de Lyon, Laurent Bosetti a quitté La France inoumise pour rejoindre le mouvement de Clémentine Autain et promouvoir l'unité de la gauche aux municipales de 2026.
Il s'était attiré les foudres des députés insoumis Gabriel Amard et Anaïs Belouassa-Cherifi en appelant à l'unité de la gauche aux élections municipales 2026 à Lyon, s'opposant à l'exclusion des socialistes du Nouveau front populaire portée par Jean-Luc Mélenchon. L'adjoint en charge des ressources humaines à la Ville de Lyon, Laurent Bosetti a quitté la France insoumise pour rejoindre le mouvement "L'Après" lancé par l'ex-LFI, Clémentine Autain qui était à Lyon ce 10 avril pour officialiser le rapprochement.
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Malgré le changement de chapelle, l'élu poursuit sur la ligne du rassemblement : "Il nous faut privilégier un arc de gauche très large, qui aille du Parti socialiste à la France insoumise, en passant par les écologistes et les communistes", indique-t-il. Le mouvement lancé par Clémentine Autain promeut "la consolidation du NFP", "tout en partant des impératifs de justice sociale et de bifurcation écologique".
Dans nos colonnes début mars, Laurent Bosetti rappelait que l'unité de la gauche dans la Métropole de Lyon devait se faire notamment au prix d'une "forte représentation des insoumis", notamment à Vaulx-en-Velin ou à Bron que la gauche espère reprendre. Il avait été sèchement repris de volée par le député LFI de Villeurbanne, Gabriel Amard. "Monsieur Bosetti, il n’y a pas plus unitaires que nous. Nous continuerons à rassembler sur les bases du programme du NFP. Pas question de se rassembler sur la base de la capitulation du PS", avait tancé l'élu.
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Bosetti aura découvert sur le tard ce qu'est la ripouxblique du gourou !