Deux doctorantes se sont qualifiées, jeudi 20 mars, pour la finale régionale de Ma Thèse en 180 secondes.
Grand chelem pour Chloé Chave lors de la finale lyonnaise 2025 de Ma Thèse en 180 secondes (dont Lyon Capitale est le partenaire média) devant 350 personnes. La doctorante en biologie à l'université Claude Bernard Lyon 1 a remporté le 1er prix du jury de Ma Thèse en 180 secondes et le Prix du public avec son sujet de thèse sur l' "Implication d'une protéine KIAA dans la mecanobiologie du kératinocyte humain et dans le vieillissement cutané".
Elle est rejointe par Noémie Dumont, de l’université Jean Moulin Lyon 3, qui remporte le 2e prix du jury avec son sujet de thèse : "Le jeu d'échecs dans la péninsule Ibérique à la Renaissance (1475-1575)".
Virgile Daunay, de l'université Jean Monnet de Saint-Etienne, rafle le 3e prix du jury, pour la présentation de sa thèse sur "Les vocalisations non verbales humaines : le chainon manquant ? Étude des mécanismes et des fonctions du contrôle vocal dans une perspective évolutive".



Une parfaite représentation des deux versants scientifiques : les sciences fondamentales et des sciences humaines et sociales.
Prix du jury
1er prix : Chloé Chave qualifiée pour la finale régionale
2e prix : Noémie Dumont qualifiée pour la finale régionale
3e prix : Virgile Daunay
Prix du public
Chloé Chave
Le règlement du concours prévoyant que seuls le le 1er prix du jury et le Prix du public se qualifient pour l'étape suivante des finales régionales (en mai), c'est donc, exceptionnellement pour cette édition, que le 2e prix du jury a été qualifié pour la finale régionale.
Chloé Chave et Noémie Dumont représenteront donc Lyon pour la prochaine étape régionale de Ma Thèse en 180 secondes, qui se déroulera en mai prochain.
Retrouvez en vidéo la finale lyonnaise de Ma thèse en 180 secondes :
3 mn pour 3 ans d'études
Ma Thèse en 180 secondes est un concours international francophone lancé au Québec. Inspiré de Three Minute Thesis (3MT), l'édition française est portée, en France, par France Universités et le CNRS, et est déclinée en local par les regroupements universitaires volontaires.
Objectif : proposer aux doctorants de présenter, devant un jury composé de chercheurs, journalistes, représentants de France Universités et du CNRS, et un auditoire profane et diversifié, leur sujet de recherche en termes simples.
Chaque doctorant a 180 secondes, soit trois petites minutes (chrono à l'appui), pour présenter, de manière claire, concise et néanmoins convaincante, son projet de recherche.
Membres du jury
- Alexandre Valt, directeur de la recherche chez NGE - BTP
- Aurore Valex, coordinatrice de la Fête de la science Auvergne-Rhône-Alpes et du Festival Pop'Sciences
- Fabien Vialla, enseignant-chercheur à l'Université Claude Bernard Lyon 1 et l’Institut Lumière Matière (ILM)
- Florence Chenu, ingénieure de recherche au laboratoire Dynamique du Langage (DDL) en développement du langage
- Guillaume Lamy, rédacteur en chef de Lyon Capitale

Le succès de Ma Thèse en 180 secondes
Chaque année, l'université de Lyon compte entre 40 et 50 candidatures à Ma thèse en 180 secondes. Ce chiffre se stabilise depuis plusieurs années.
Depuis la 1re édition lyonnaise, il y douze ans, pas loin de 700 candidats doctorants ont participé à Ma thèse en 180 secondes.
Comment s’opère dès lors la sélection ? Il est demandé aux doctorants de réaliser une vidéo de candidature avec leur pitch en trois minutes. Cette étape permet un premier écrémage. Un jury interne composé de scientifiques et de personnels de la médiation sélectionne ensuite les douze finalistes en visionnant les prestations vidéo selon les critères nationaux (vulgarisation, structuration du discours, …).
L’Université de Lyon met en place des formations à la vulgarisation scientifique avec des comédiens et médiateurs. Les candidats suivent deux sessions en petit groupe (à peu près 20 h). L’Université de Lyon met à disposition ces formations à tous les doctorants (pas seulement aux finalistes). On estime que cet enjeu est trop important pour le réduire à un simple concours (employabilité des doctorants, lien avec la société civile, valorisation de la recherche publique…).
Les douze candidats auront également une session de travail et de partage avec deux anciens finalistes de Ma thèse en 180 secondes. Le pair à pair fonctionne beaucoup entre doctorants. L’idée est qu’ils puissent être rassurés et obtenir des conseils.
A lire aussi :
Les portraits des candidats à Ma Thèse en 180 secondes - Université de Lyon 2025 :
- Cécile Luc, doctorante lyonnaise en écotoxiologie
- François May, doctorant lyonnais en biomécanique
- Mathias Goldberg, étudiant lyonnais en sciences du sport
- Charles Soto, étudiant lyonnais en physique nucléaire
- Chloé Chave, étudiante lyonnaise en biologie
- Garance Donzé, étudiante lyonnaise en paléontologie
- Victor Boschetti est doctorant lyonnais en infectiologie
- Salomé Vignon, doctorante lyonnaise en psychologie
- Noémie Dumont est doctorante lyonnaise en études hispanophones
- Virgile Daunay, doctorant lyonnais en sciences de la vie
- Thomas Geraud, doctorant lyonnais en neurosciences
- Syrine Salouhou, doctorante en informatique
Le résumé des thèses des candidats à Ma Thèse en 180 secondes - Université de Lyon 2025 :
- Le cerveau rejoue-t-il pour apprendre ? Identifier les mécanismes
du replay neuronal pendant l’apprentissage - Évaluation de la toxicité des sédiments des milieux aquatiques d’eau douce – Proposer l’amphipode Gammarus fossarum comme espèce européenne pour le développement de nouveaux biotests normalisés.
- Analyse et modélisation des mécanismes de maintien de l’équilibre de l’ensemble {cycliste + vélo}
- Les interactions entre le sommeil et l’activité physique
- Nucléosynthèse par processus p : mesures, modèles et approches bayésiennes
- Implication d'une protéine KIAA dans la mecanobiologie du kératinocyte humain et dans le vieillissement cutané, Université Claude Bernard Lyon 1
- Anatomie phylogénie et paléoécologie des néosuchiens dérivés et leurs implications pour le renouvellement des faunes de crocodiliens durant le Crétacé.
- Investigation du rôle de facteurs cellulaires dans la biogenèse des ARNs du virus de l'hépatite B
- Le vécu des personnes porteuses de Néoplasie endocrinienne multiple de type 1 (NEM1) et de leur famille
- Le jeu d’échecs dans l’Espagne de la première modernité (1475-1575)
- Les vocalisations non verbales humaines : le chainon manquant ? Étude des mécanismes et des fonctions du contrôle vocal dans une perspective évolutive
- Analyse conjointe de trajectoires spatiales et oculaires pour le dépistage de la maladie d'Alzheimer