Une délégation du personnel du collège Alain de Saint-Fons a été reçue hier par le rectorat après l'agression d'une enseignante à coup de jets de pierres, ce mercredi 26 mars.
Un "incident d'une gravité extrême", dénoncent les membres du personnels du collège Alain, à Saint-Fons (Rhône). Ce mercredi 26 mars, une enseignante a été victime de jets de pierres de la part d'un groupe d'élève, qui l'ont touchée au torse et au visage.
"Depuis plusieurs mois, la violence au sein de l’établissement ne cesse de s’intensifier, tant entre élèves qu’envers le personnel. Les couloirs du collège sont devenus un espace d’insécurité permanent, aggravé par un manque de personnel", ont-ils décrit dans un communiqué.
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Un mouvement de grève massif
Alors que le groupe scolaire souffre d'un manque criant de personnel, avec en moyenne un seul adulte pour 100 élèves, les enseignants ont décidé de dire stop. "Cette situation met en péril la sécurité de tous (...) Nous avons décidé d’un mouvement de grève massif le vendredi 28 mars et refusons de continuer à exercer dans des conditions indignes", continue le communiqué.
L'ensemble des enseignants et du personnel de l'établissement a demandé en urgence un rendez-vous avec le rectorat, ainsi qu'une limitation des effectifs à 24 élèves par classe, contre 27 actuellement. Ils réclament également l’arrêt de l’affectation d’élèves exclus d’autres établissements dans le collège.
Un nouveau rendez-vous en avril 2025
Les demandes de l'établissement ont été entendues. Une délégation composée de cinq membres du personnel s'est rendue au rectorat ce vendredi. Néanmoins, à l'issue de la réunion, ils ont déploré le peu d'aides qui leur ont été proposées. Soit une évaluation du climat scolaire au mois de juin, une aide d'éducation (AED) supplémentaire le mardi 1er avril et un éventuel soutien à la formation des AED.
"L'institution affirme ne pas disposer de moyens pour nous aider autrement : selon elle, il n’y a 'pas de baguette magique'", regrette le collectif d'enseignants. "Nous déplorons ce manque de solutions concrètes."
Une seconde audience aura néanmoins lieu le 17 avril 2025, à l'issue de laquelle les personnels décideront de la suite ou non de leur mouvement de grève. "Nous espérons obtenir un soutien concret de la part de nos supérieurs afin que ces
agressions ne puissent plus avoir lieu dans notre établissement scolaire", ont-ils finalement conclu.
Chers enseignants combien de jours de grève nationale pour denoncer la violence en 40 ans ZERO
Donc assumez c’est la france que vous avez voulue
Dieu se rit de ceux qui pleurent les conséquences alors qu’ils en ont chéri les causes
à méditer....