La demande de financement pour une étude sur les polluants éternels portée par la Métropole de Lyon et l’institut éco-citoyen de Fos-sur-Mer a été refusée l’Agence nationale de la recherche début mars.
Ce n’est pas le premier refus essuyé par la Métropole de Lyon et l’institut éco-citoyen de Fos-sur-Mer. L’Agence nationale de la recherche (ANR) a annoncé début mars qu’elle refusait la demande de financement pour une étude de bio-imprégnation aux polluants éternels, dits PFAS, portée par la collectivité écologiste de Lyon et l’institut, annoncent nos confrères du Progrès.
Encore 750 000 euros manquants
Cette nouvelle étude participative devait analyser les prélèvements sanguins de 300 personnes sur les zones touchées par la pollution au per-et poly-fluoroalkylées (PFAS). Malheureusement, il manquerait encore 750 000 euros, sur les 1,5 million d’euros estimé pour réaliser cette étude, révèle le directeur de l’institut, Philippe Chamaret. Surpris par cette annonce, mais pas découragé, Philippe Chamaret espère bien récolter les fonds manquants "directement vers les ministères" ou par crowdfunding.
L’Agence nationale de la recherche avait par ailleurs déjà refusé l’étude en deuxième lecture l’été dernier. Le directeur de l’institut éco-citoyen assure également qu’il ne laisse pas de côté la possibilité de solliciter à nouveau l’ANR.
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