La sélection de Lyon Capitale dans les galeries et musées lyonnais

On la surnomme “l’Enfer du Nord” ou encore “la reine des classiques”, la course de cyclisme Paris-Roubaix créée en 1986 est à l’honneur à la Galerie Cinéma (rue du Premier-Film), avec l’exposition Enfer du Nord/Beauté du Nord programmée par l’institut Lumière dans le cadre des rencontres “Sport, littérature et cinéma” 2025. Les passionnés de cyclisme et ceux qui aiment se reconnecter à des émotions sportives inoubliables peuvent découvrir une sélection de photos issues du fonds photographique du journal L’Équipe, avec celles et ceux qui ont marqué la course, l’ont gagnée ou qui ont pu y participer (jusqu’au 20 avril).

Trop forts !, c’est la nouvelle exposition du musée des Confluences, présentée dans la petite galerie destinée aux jeunes de 8 à 12 ans, qui leur propose de découvrir comment certains animaux s’acclimatent et vivent dans des environnements les plus extrêmes sur terre, avec des températures qui vont jusqu’à 50 degrés,où l’eau et l’oxygène sont presque absents et où radiations et substances toxiques seraient insupportables pour l’espèce humaine. Le parcours se déroule au cœur de différents environnements hostiles – l’environnement aride, le milieu glacial et la haute altitude – offrant une extraordinaire immersion, au travers de manipulations, films d’animation et data-visions, dans les univers de ces animaux hors norme (jusqu’au 31 décembre).

Avec Entre rave et réalité, sa nouvelle exposition, la bibliothèque de la Part-Dieu nous plonge dans les musiques électroniques des années 90 à Lyon qui constitue aujourd’hui une grande référence internationale dans ce domaine. L’histoire racontée ici est méconnue puisqu’il s’agit de rappeler de quelle manière les autorités ont mis en place des stratégies pour limiter ou interdire les raves organisées par la jeunesse dans des endroits insolites et cachés, instaurant un jeu du chat et de la souris qui aboutit à des gardes à vue, écoutes téléphoniques ou arrêts de soirées et transforma la ville en un véritable laboratoire de la répression anti-raves (du 2 avril au 31 octobre).

© Jérôme Tomaselli pour Tomaselli Collection
La Tomaselli Collection dévoile avec L’Art de la fleur à Lyon un aspect incontournable du patrimoine artistique de Lyon où la peinture de fleurs est indissociable du développement de la Fabrique lyonnaise née au XVIᵉ siècle sous François Ier, qui permit à la ville de s’imposer très vite comme un haut lieu de la création artistique appliquée à la soie. Les motifs floraux, travaillés par les plus grands peintres et dessinateurs, sont à l’origine des étoffes les plus somptueuses, prisées dans toute l’Europe. L’exposition propose un voyage à travers les siècles autour de quatre thématiques : Les origines de la Fabrique lyonnaise et l’essor des motifs floraux ; L’âge d’or de la peinture florale au XIXᵉ siècle avec les chefs-d’œuvre de Jean-François Bony, Antoine Berjon, Augustin-Alexandre Thierriat, mettant en lumière le dialogue entre peinture et textile ; Les femmes artistes et la peinture florale avec la redécouverte de figures comme Charlotte Élise Puyroche-Wagner, Alexina Cherpin et Émilie Charmy ; L’évolution au XXᵉ siècle, évoquant liberté et modernité dans la peinture florale avec les œuvres de François Vernay, Eugène Baudin et Jacques Martin (jusqu’au 27 septembre).
À ne pas manquer également :
Concernant l'Auditorium, il est bon de rappeler que la Part-Dieu était une caserne militaire comme l'UCLY Carnot était l'ancien état-major de la 5° région militaire. A la Part-Dieu, la BML a été le 1° bâtiment public inauguré en 1973, suivi de l'auditorium Ravel en 1975, le CC Westfield en 1975, La Tour-Part-Dieu en 1977 et la gare en 1983.
Venues d'un autre siècle, ces constructions sont toujours présentes et actives comme d'autres: (métro, aéroport, hôpitaux, piscines, stades, autoroutes.. etc