D'autant qu'on y trouve à boire et surtout à manger. Sélection de classiques du genre.
La Nuit des Morts-Vivants, de George Romero (1970)
Signé du père des morts-vivants au cinéma, La Nuit... tourné comme un documentaire en noir et blanc pose les bases du genre. Le film, dont le héros est noir (chose rare à l'époque), est aussi un brûlot politique sur la violence d'une Amérique tiraillée entre guerre du Vietnam et ségrégation raciale.
Zombie, de George Romero (1978)
Après l'Amérique divisée des années 60, Romero s'attaque avec Zombie au surconsumérisme des années 70. Enfermant un groupe d'humains dans un centre commercial encerclé de
" consommateurs " morts-vivants affamés. Ou quand l'hypermarché devient à la fois le meilleur des terrains de jeu et le pire des tombeaux.
Le retour des morts vivants, de Dan O'Bannon (1985)
En rupture avec les films de Romero, le zombie d'O'Bannon court, s'en prend essentiellement au cerveau de ses victimes et, plus surprenant, fait la conversation ! Un revirement qui permet de donner certaines explications sur le mal être des morts-vivants tout en ajoutant au gore une certaine touche d'humour pas dégueulasse.
28 jours plus tard, de Danny Boyle (2003)
Plutôt décriée par les fans, cette approche pop et post-moderne du mythe est pourtant une vraie réussite. 28 jours... est un hommage à toute la filmographie zombie mais sait s'affranchir de certains de ses codes : ici les morts-vivants, atteints d'un genre de rage, courent vite et finissent par mourir de faim.
Shaun of the dead, d'Edgar Wright (2005)
Cette parodie hilarante des films de zombies ne pouvait être qu'anglaise. Elle n'oublie pas de poser le lot de questions existentielles inhérentes au genre : ne sommes-nous pas déjà zombifié par le quotidien ? Pourquoi ne pas cohabiter avec les morts-vivants ? La fin de l'humanité n'est-elle pas le moment idéal pour aller au pub ?
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