Grégory Doucet et Nathalie Perrin-Gilbert
Grégory Doucet et Nathalie Perrin-Gilbert (©PHOTOPQR/LE PROGRES/Maxime JEGAT)

A Lyon, Perrin-Gilbert veut un soutien aux commerçants financé par les verbalisations

Nathalie Perrin-Gilbert propose de créer un fond de soutien aux commerçants à Lyon abondé par les recettes générées par l'extension du stationnement payant et les verbalisations.

L'ancienne adjointe en charge de la culture de la Ville de Lyon, Nathalie Perrin-Gilbert glisserait-elle de premières propositions de campagne ? La conseillère municipale du groupe Lyon en commun (membre de la majorité) a proposé ce jeudi lors du conseil municipal d'utiliser les recettes issues de l'extension du stationnement payant et de la mise en place des véhicules Lapi pour indemniser les commerçants touchés par les travaux.

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Des "propositions tardives qui ressemblent fort à une posture individuelle électoraliste"

Si elle a annoncé qu'elle voterait bien le budget proposé par la majorité de Grégory Doucet, (à l'inverse du budget de la Métropole qu'elle n'a pas approuvé), celle qui s'est déclarée candidate aux élections municipales de 2026 a fait quelques propositions budgétaires. Et parmi elles, la conseillère Lyon en commun propose que "soient redistribués aux artisans, commerçants, chefs d'entreprises lyonnais qui voient leur activité perturbée par les travaux" les 3,5 millions d'euros supplémentaires générés par les verbalisation de Lapi et l'extension du stationnement payant.

"Nous avons mis en place ensemble un fonds d'urgence de 4 millions d'euros pour la culture en début de mandat. Nous vous proposons de mettre en place un fond d'urgence pour le commerce, l'artisanat et les PME à hauteur de 3,5 millions d'euros en 2025", a lancé Nathalie Perrin-Gilbert. Une proposition à laquelle le maire Grégory Doucet n'a pas répondu. Toutefois, dans une interview accordé à des confrères en février, l'édile avait jugé "impossible" d'indemniser les commerçants dont l'activité est impactée par les travaux. ""Il faudrait mesurer précisément la part de pertes de chiffre d’affaires liée à « l’effet travaux ». Mais la concurrence externe, l’e-commerce, la baisse du pouvoir d’achat affectent également les commerçants", indiquait-il.

Dans les rangs de la majorité, on rappelle que seule la Région Auvergne-Rhône-Alpes dispose de la compétence permettant de verser directement de l'argent à des commerces. "Nous avons 10 millions d'euros d'économies à faire", précise-t-on également, alors que les nouvelles sources de recettes se font rares. "Lyon en commun n'a pas soumis de contribution lors de nos échanges sur le budget en fin d'année. Nous regrettons ces propositions tardives qui ressemblent fort à une posture individuelle électoraliste", indique le groupe écologiste auprès de Lyon Capitale.

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