Un homme a été condamné pour des gestes déplacés envers une femme de ménage travaillant dans son entreprise du Rhône. Il a été relaxé de faits plus graves d'agressions sexuelles faute de preuves.
Le tribunal correctionnel de Villefranche-sur-Saône examinait mardi 16 avril une affaire d’agressions sexuelles présumées au sein d’une entreprise de Belleville-en-Beaujolais dans le Rhône. La victime, une femme de ménage, a affirmé avoir été agressée à plusieurs reprises par son un ouvrier dans les vestiaires indique Le Progrès. Elle a notamment décrit un incident où l’homme se serait présenté nu en lui demandant une fellation.
Le prévenu, qui a nié les faits graves, a simplement reconnu des gestes "amicaux" lors de pause-café. Un avertissement lui avait été donné par son employeur à l’époque pour ces gestes déplacés. Malgré la cohérence des déclarations de la victime et des éléments corroborants, le tribunal a estimé que les charges les plus graves étaient insuffisamment prouvées.
La victime a été soutenue par son avocat, qui a dénoncé le manque de crédibilité de la défense. Toutefois, en raison des "incertitudes juridiques", le tribunal a retenu uniquement les faits sanctionnés par l’employeur et a condamné l’accusé à trois mois de prison avec sursis.
