Sandrine Runel, ex-adjointe aux solidarités à la Ville de Lyon et députée du Rhône. ©CM

Garde à vue de Grégory Doucet : la députée Sandrine Runel dénonce des propos "électoralistes" et appelle à la "retenue"

La députée socialiste du Rhône, Sandrine Runel dénonce les opposants politiques qui, selon elle, "cherchent à instrumentaliser" la garde à vue du maire de Lyon, Grégory Doucet.

Au lendemain du placement en garde à vue de Grégory Doucet, la députée socialiste du Rhône, Sandrine Runel exprime "(s)on soutien au maire de Lyon" dans un communiqué de presse. L'ancienne adjointe aux solidarités "salue la coopération du maire de Lyon" et rappelle que "l'enquête diligentée par la police judiciaire s'étend de 2016 à 2024 et concerne trois maires différents, dont Georges Képénékian, lui aussi entendu par la police".

Lire aussi : Après sa garde à vue, Grégory Doucet se dit "convaincu que la Ville de Lyon fonctionne de manière exemplaire"

"J'en appelle donc au respect de la procédure et à toute retenue dans les déclarations publiques"

Sandrine Runel indique que "l'audition hier du maire de Lyon s'inscrit dans la suite logique de l'enquête". Selon nos informations, cette garde à vue intervient en effet alors que l'enquête touche à sa fin. Les enquêteurs souhaitaient ainsi confronter l'édile aux éléments du dossier. La députée PS "dénonce fermement les commentaires et propos qui se répandent depuis hier sur les réseaux sociaux et dans les médias par des opposants politiques qui cherchent à instrumentaliser cette situation à des fins électoralistes". Mercredi soir, le maire LR du 2e arrondissement de Lyon et candidat aux élections municipales de 2026, Pierre Oliver a appelé à la "mise en retrait" de Grégory Doucet.

Et la députée socialiste de conclure : "J'en appelle donc au respect de la procédure et à toute retenue dans les déclarations publiques." Pour rappel, Grégory Doucet a été auditionné pendant près de dix heures mercredi 9 avril par la brigade financière de la police judiciaire dans le cadre d'une enquête pour "détournement de fonds publics par personne dépositaire de l'autorité publique" ouverte le 7 février 2024.

La justice cherche à savoir si 24 chargés de mission recrutés au sein d'un pôle dédié effectuaient bien des missions administratives au service de la collectivité, où s'ils étaient en réalité des collaborateurs de cabinet au rôle politique. La loi n'autorisant que 12 collaborateurs de cabinet. À la sortie de son audition, Grégory Doucet s'est dit "convaincu que la Ville de Lyon fonctionne de manière exemplaire" et "très heureux d'avoir pris le temps et d'avoir été entendu aussi longtemps.

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