L’oeuvre « Tissage urbain » en cours d’installation sur la place Bellecour à Lyon. (@NC)

Lyon : les dernières précisions sur l'oeuvre de la place Bellecour

Audrey Hénocque, première adjointe de Grégory Doucet a apporté de nouvelles précisions sur l'ombrière en cours d'installation place Bellecour à Lyon.

Dans un ambiance hystérisée par le happening du collectif des "défenseurs" de Lyon et l'irruption véhémente du candidat aux élections municipales de 2026, Edouard Hoffman, la première adjointe Audrey Hénocque et l'architecte Tristan Israel ont préfiguré jeudi 24 avril la forme finale de l'ombrière installée sur la place Bellecour.

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De la végétation ? Finalement abandonnée...

En novembre dernier lors de la présentation du projet, face à la déception générale liée à l'absence de nature dans ce qui devait être initialement un projet de "végétalisation", l'adjoint en charge de la biodiversité, Gautier Chapuis avait indiqué que l'installation de plante grimpante sur l'oeuvre serait étudiée.

Mais ce jeudi, Tristan Israel a confié que cette hypothèse était compromise. L'exécutif ne souhaite en effet pas de plantes en pot (obligatoires puisqu'il n'est pas possible de creuser dans la place) qui sont fragiles et très gourmandes en eau. La seule trace de végétalisation du projet consistera en une densification des espaces déjà végétalisés, notamment côté nord.

Un aspect définitif ? Oui, en partie

Si elle n'est pas encore tout à fait finalisée, l'oeuvre laisse entrevoir certains de ses aspects définitifs. Et notamment un choix clivant, dada des élus écologistes : le bois non-traité. Déjà devenues brunâtres en leur base, les arches resteront dans ce bois clair non traité, bien que certaines seront colorées.

Les blocs de béton disgracieux ont quant à eux été installés par contrainte technique afin de ne pas creuser dans la place. Ils seront habillés avec du bois et deviendront des assises.

Du squat, des dégradations ? Des caméras ajoutées ou déplacées

"Ce n'est pas parce qu'on met des assises que forcément il y a du squat" assure Audrey Hénocque, interrogée sur les risques sécuritaire autour de l'oeuvre. Et la première adjointe d'ajouter que certaines caméras existantes qui pourraient être occultées par les arches et les voilages "seront déplacées" et que de nouvelles caméras seront installées.

Concernant les potentiels "mésusages" de l'oeuvre, les voilages sont ignifugés afin qu'ils ne s'enflamment pas.

Des brumisateurs ? Oui, en l'absence de restriction préfectorale

Des brumisateurs seront installés en hauteur, sur la partie de l'oeuvre située à l'ouest. Les usagers n'auront cas appuyer sur un bouton pour les activer. Sous réserve bien sûr, de l'absence de restriction préfectorale liée à d'éventuelles périodes de sécheresse. Les brumisateurs ne seront en revanche pas installés sur la partie la plus à l'est de l'oeuvre afin d'éviter l'apparition de flaques d'eau liée à la présence du sable rouge de la place.

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Pour rappel, l'œuvre doit rester sur la place pendant cinq ans. La Ville a accordé un budget de 1,5 million d'euros au projet, dont 300 000 € dédiés à l'entretien. Le projet a été retenu après un appel d'offres lancé dans le cadre du budget participatif, où les Lyonnais avaient plébiscité une végétalisation de la place.

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