Pour les plus chanceux, les ponts de mai sont l’occasion de prendre un week-end prolongé. Si certains préfèrent se reposer ou passer du temps avec leurs proches, d’autres en profiteront pour se divertir (les trois ne sont d’ailleurs pas incompatibles...). La sélection hebdomadaire de Lyon Capitale.
Rentrer à l’opéra
Le majestueux bâtiment ouvre ses portes au public samedi pour sa journée “Tous à l’opéra !” Visites, ateliers participatifs, fanfare, concerts… que vous soyez habitué ou néophyte, vous pourrez vous approprier ce lieu emblématique de la culture lyonnaise.
Atelier participatifs (10h45-18h30) : danse contemporaine, hip-hop, karaoké lyrique. Attention, c’est sur réservation au 04 69 85 54 54.
Événements extérieurs (14h-18h30) : la place de la Comédie sera investie par une équipe de maquilleuses qui relookera les passants. Les visiteurs pourront également apprécier la performance musicale de la Fanfare des pavés.
Spectacles (14h30-22h15) : répétitions publiques du ballet, chants avec les chœurs, etc.
Visites du bâtiment (14h30-22h30) : grande salle, loge des solistes, grand studio du ballet, salle de répétition… l’opéra n’aura plus de secret pour vous !
Pour le programme complet, cliquez ici.
Fêter le Printemps d’Europe
Le 8 mai, c’est aussi le début de Printemps d’Europe, un festival multi-disciplines et multi-langues. Ça commence par un concert au nouveau parc Blandan (on vous en dit plus ici).
Se souvenir de la guerre en images
Ce week-end on pense plutôt à la deuxième, mais le Goethe Institut nous rappelle la Première Guerre mondiale avec Des lignes du front, l’expo BD de David Möhring et Philip Rieseberg, qui ont illustré des lettres envoyées par des Poilus à leur famille quand ils étaient au front. Ouvert vendredi de 11h à 18h30.
Ouvrir un carnet photo
Pour ne rater aucune expo photo à Lyon, il existe désormais un mémento. Photographie(s) Lyon & Co tient dans la poche, est bien sûr illustré et notamment disponible à la galerie Le Réverbère ouverte jeudi, vendredi et samedi.
Avant d’écumer (des yeux) les autres lieux cités dans le carnet (par exemple le Plateau où expose en ce moment Georges Rousse), vous pourrez commencer sur place par les deux séries de Beatrix von Conta : Le Grand Écart (paysages de Gaspérie, Québec) et L’Eau barrée qui montre la façon dont nous contrôlons et détournons les rivières.
Et... enchaîner les toiles
Les prévisions météo étant mitigées (lire ici), nous vous avons sélectionné cette semaine plein de films pour oublier les nuages.
RATTRAPAGE
> Le très bon Grand Budapest Hotel, de Wes Anderson, est encore programmé au Comœdia jeudi et dimanche à 11h15.
> Et le CNP Bellecour projette toujours Le Vent se lève, le dernier film d’animation du grand Miyazaki, tous les jours à 16h, 19h et 21h20.
SORTIE FAMILIALE
> Rio 2 à CinéDuchère vendredi et samedi à 16h, dimanche à 15h.
CLASSIQUES
> Direction l’institut Lumière qui propose ce week-end La Belle et la Bête de Cocteau (jeudi à 14h30, samedi à 16h45 et dimanche à 14h30), Et Dieu… créa la femme de Roger Vadim (jeudi à 16h30, vendredi à 21h et dimanche à 18h30) et The Artist de Michel Hazanavicius (vendredi à 19h).
THRILLER
> Le dernier long-métrage de Xavier Dolan Tom à la ferme, thriller poignant, est notamment projeté au Zola (jeudi à 21h, vendredi à 16h30, samedi à 21h et dimanche à 18h45).
COMÉDIE ROMANTIQUE
> Pas son genre de Lucas Belvaux (entretien vidéo ici) passe (par exemple) aux Alizés (jeudi à 18h30, vendredi et samedi à 18h30 et 20h45, dimanche à 18h30).