Jean-Jack Queyranne, ancien président PS du conseil régional Rhône-Alpes, analyse pour Le Progrès les premiers pas de Laurent Wauquiez.
"Partir après une élection est mal ressenti par nos concitoyens, c'est une question de respect", affirme en préambule de son interview au Progrès, Jean-Jack Queyranne, pour expliquer pourquoi il conserve son mandat de conseiller régional. Avant de pointer la "droitisation marquée" du nouvel exécutif d'Auvergne-Rhône-Alpes, avec les présences d'Etienne Blanc, Brice Hortefeux et Philippe Meunier, ainsi qu'une "grande impréparation et beaucoup de communication" de la part de son adversaire Laurent Wauquiez, nouveau président de région.
Une analyse dans la ligne de celle qu'il faisait dans notre émission L'Autre Direct.
"Je conseillerais à M. Wauquiez d'être prudent..."
Laurent Wauquiez a mis en cause la gestion régionale du cas de la Villa Gillet, institution pointée du doigt par la Chambre régionale des comptes. Jean-Jack Queyranne répond que les subventions à la Villa Gillet avaient été réduites de 1 million à 600 000 euros.
Et d'avertir le nouveau président de région : "Je conseillerais par ailleurs à M. Wauquiez d'être prudent quand il veut s'ériger en donneur de leçons, car il y a un autre rapport de la Chambre régionale des comptes qui n'est pas tendre non plus avec lui et notamment sur les embauches de certains de ses collaborateurs au Puy."
Wauquiez (alias Espri-Etroy) : qui n'a pas dit qu'il n'était pas un réac patenté ?