La sélection hebdomadaire de Lyon Capitale dans les programmes culturels.
Avec des enfants
Une histoire de clown qui n’aime pas les clowns, pour les tout-petits : Momo (au théâtre de la Renaissance ce vendredi).
Seulement ce week-end
C’est l’anniversaire des Subsistances (10 ans déjà), qui font un bilan festif pendant 4 jours (“ça” a commencé jeudi) pour se/nous/vous demander si “ça va ?” Cathy Bouvard, codirectrice des lieux interrogée dans notre mensuel de mars, nous conseillait le Big Dance Theater et l’Homme de boue (photo ci-dessus), mais il y a beaucoup d’autres artistes présents et pas mal de revenants quai Saint-Vincent ce week-end (Gilles Pastor et son Coq à boches, Steven Cohen et son Chandelier, Marie Vialle avec un texte de Pascal Quignard...). Et même un pique-nique chorégraphié – par la directrice de la Maison de la danse, Dominique Hervieu. Réponse à la question posée par les organisateurs dimanche soir.
La fête du cinéma
Encore un anniversaire, celui du festival Reflets du cinéma ibérique et latino-américain qui pour sa 30e édition nous invite à une “Fiesta grande” (en espagnol dans le texte) au Transbordeur samedi soir, mais surtout beaucoup de films à découvrir, dont celui que nous avons choisi comme illustration ci-dessus, projeté samedi à 12h au cinéma Le Zola.
Pendant que le Sud investit ainsi l’est de l’agglomération, le Nord s’est bien installé au centre en la personne (ou plutôt la cinématographie, restaurée) d'Ingmar Bergman à l’institut Lumière.
Danse en tout sens
A priori sans rapport avec la valse des points cardinaux ci-dessus, la Maison de la danse est pourtant “Sens dessus dessous”. Selon notre critique danse, elle sortirait même les griffes... de l’audace. Dans le 8e ce week-end et sans boussole, on entendra en tout cas les voix de la danse avec Alain Platel (vendredi et samedi) et Raphaëlle Delaunay nous intimera : Debout ! (samedi)
Ce vendredi, direction le théâtre de Vénissieux, pour voir si les 3 chorégraphes de hip-hop programmés réussiront leur Preuve par l’autre.
Concerts (de clôture)
La biennale Musiques en scène s’achève samedi et nous propose pour l’occasion de participer à un concert de portables, point d’orgue de sa journée Cumulus.
Dernière soirée aussi samedi pour le festival À Vaulx Jazz.
Ce n’est pas une dernière, mais ce sera la seule : présentation de l’opéra baroque rarement joué Actéon, de Marc-Antoine Charpentier (samedi).
Les films à voir dans les salles lyonnaises
Nous vous conseillons (accès à la critique en cliquant sur le film) : Aimer, boire et chanter du regretté Alain Resnais, sorti ce mercredi, mais aussi, toujours à l’affiche dans le Grand Lyon, La Pièce manquante de Nicolas Birkenstock, La Cour de Babel de Julie Bertuccelli, Arrête ou je continue avec Emmanuelle Devos, Grand Budapest Hotel de Wes Anderson, Week-ends avec Karin Viard, le magnifique Ida, bien sûr Les Garçons et Guillaume à table si vous ne l’avez pas encore vu, et pourquoi pas... Captain America !
Les expos qu’il ne faut pas manquer
EN PHOTOGRAPHIE
Dernier jour samedi pour partager les Souvenirs d’en France d'André Gamet et Karim Kal à la galerie Le Bleu du Ciel.
Et toujours : la Méditerranée et autres voyages de Bernard Plossu, et l’exposition collective D’une rive à l’autre.
D’ART CONTEMPORAIN
“Musiques en scène” s’achève donc ce week-end pour ce qui est des concerts, mais l’installation visuelle et sonore d’Ulf Langheinrich (qui faisait partie du programme de cette biennale) au musée d’Art contemporain est visible jusqu’au 20 avril.
À voir aussi : les visages fascinants de Vania Comoretti à la galerie Domi Nostrae, les Mystères évidents de Clément Montolio à la galerie Françoise Besson et La Vie des saints de Stéphanie Sautenet à la galerie Dettinger (jusqu’à samedi).
ET PARCE QUE SAINT-ÉTIENNE N’EST PAS À BANNIR DE LA CARTE...
Il faut aller voir l’exposition Halley et Shapiro, qui redonne sa place au minimalisme.
... MÊME SI ON EST SI BIEN CHEZ SOI
Comme semble nous le rappeler le musée urbain Tony-Garnier avec son exposition sur les débuts des arts (électro)ménagers : Vive le confort moderne !
Quant au musée Gadagne, il intitule carrément sa présente exposition temporaire (la meilleure depuis longtemps ceci dit) “Lyon, centre du monde !”
Heureusement, l’ENS nous rappelle que le monde est bien plus grand que la place Bellecour, et plein de curiosités, avec son exposition sur L’encyclopédie de Diderot et d’Alembert (qui finit lundi).
Si vous ne l’avez pas trouvé ci-dessus : recette du bonheur
Enfin, “recette” est sans doute exagéré, mais quelques bons conseils pour y arriver nous sont donnés par Christophe André, qui sera à Lyon lundi pour signer son livre (Decitre Confluence, à 18h). Ça vous laisse le temps de le lire au soleil ce week-end...
POUR LA SUITE, NOUS VOUS CONSEILLONS DE RÉSERVER :
– vos places au Printemps de Pérouges si vous avez envie d’entendre Zaz, Michel Jonasz, Earth Wind & Fire ou Michel Legrand accompagner au piano Nathalie Dessay.
– vos coussins… car les deux théâtres antiques de la région ont des programmes alléchants cet été et toutes les soirées ne sont pas complètes, loin s’en faut : lire nos articles sur les Nuits de Fourvière et Jazz à Vienne
– et trois soirées d’avril pour assister au Chaos (Danse, bien sûr) au théâtre Astrée : un festival dans lequel nous avons sélectionné Blanc de Vania Vaneau (le 4), Comme un bond en plein ciel en mémoire de Nijinski (le 8) et le Haïku de Virginie Barjonet et Olivier Gabrys (le 9).